
"La Musique est le Langage Universel de l’Humanité."
INCARNATION WORLD TOUR 2023/24

Cosmic Sound
Le légendaire groupe Cosmic Sound, formé par le tabliste Subhash Dhunoohchand et Anatholi Bulkin, guitariste suédois des années 90, reviendra sur scène pour une tournée jusqu'à fin 2024, afin de célébrer son 30e anniversaire.
Subhash Dhunoohchand - tabla (Réunion)
Sangeet Mishra- sarangi (Inde)
Anatholi Bulkin - guitare (Suède)
Dominique Skorny - piano (France/Réunion)
Presse/Media
L'incarnation de l'innovation





Biographie
Musique indienne, d'Orient, occidentale, africaine, cubaine ou d'autres encore, la Musique est le langage Universelle de l’Humanité et on l'acquiert de façon tout aussi spontanée que l'on apprend à parler.
Le nouveau projet de Cosmic Sound, un mélange de musique cubaine, indienne et jazz fusion, Subhash Dhunoohchand propose une collaboration avec le guitariste suédoise Anatholi Bulkin, le meilleur joueur de sarangi de sa génération en Inde, Sangeet Mishra et Dominique Skorny, le maestro au piano. Une captivante rencontre qui permet aux musiciens de repousser encore plus loin les limites de leur langage musical aux multiples facettes. Très énergique, formé à l’origine en Suède en 1993 par Subhash Dhunoohchand suite à sa rencontre les grands du jazz des pays scandinave, le groupe est en constante évolution. L’improvisation autour d’un mode, d’une mélodie et d’un rythme décliné à l’infini, la nuance fait sens quand on sait l’importance du thème tant dans le jazz et la musique classique indienne. Ils ont une centaine de dates à leur actif (Inde, Londres, Espagne, Suède, Danemark, France, Maurice etc…).
Subhash s’est donné pour mot d'ordre de ne jamais s’arrêter aux barrières établies entre les styles. Le groupe crée sa musique en puisant indifféremment dans toutes les musiques d'un peu partout dans le monde, de telle sorte que chaque morceau constitue un cocktail particulier. Leur inspiration les mène ainsi à esquisser un monde tel que nous le côtoyons finalement tous les jours : métissé.
Subhash Dhunoohchand, le Maestro de la Fusion Jazz Indien au tabla (Réunion)
Subhash Dhunoohchand à l’Ile Maurice. Dès son plus jeune âge, il a montré un intérêt précoce pour la musique, inspiré par les mélodies envoûtantes qui flottaient dans les rues de cette ile mosaïque. Ses parents, reconnaissant son don musical, l'ont encouragé à suivre son chemin musical.
Subhash a étudié la musique classique indienne et côtoyé parallèlement la musique fusion dès son adolescence. Sa virtuosité au tabla, percussion de l’Inde du nord, a attiré l'attention de ses professeurs et de ses pairs. Son désir de fusionner les éléments du jazz occidental avec la richesse de la musique indienne traditionnelle a été le point de départ de sa carrière.
Au début des années 1990, Subhash Dhunoohchand a fondé le groupe Cosmic Sound avec d'autres musiciens talentueux partageant la même vision que lui en Suède. Le groupe est rapidement devenu un pionnier de la fusion jazz indienne, explorant les rythmes et les harmonies pour créer une expérience musicale unique. Cosmic Sound est rapidement devenu un nom respecté sur la scène musicale indienne et internationale.
Subhash a apporté de nombreuses innovations musicales au sein du Cosmic Sound. Il a expérimenté avec divers instruments, des synthétiseurs aux percussions, créant un son qui a repoussé les limites du jazz fusion. Les compositions originales du groupe ont incorporé des éléments des ragas indiens et de rythmes complexes du jazz, créant une harmonie mystique.
Le Cosmic Sound a conquis les scènes du monde entier avec des performances incroyables. Le groupe a joué dans des festivals renommés en Inde, Maurice, La Réunion, en Angleterre et en Europe. Les solos virtuoses de Subhash au tabla et son charisme sur scène ont conquis les cœurs des fans de musique du monde entier.
Aujourd'hui, Cosmic Sound célèbre ses 30 ans d'existence, marquant trois décennies de musique innovante et de performances captivantes. Le groupe a enregistré plusieurs albums acclamés par la critique et a participé à des festivals de renommée mondiale. Subhash Dhunoohchand, en tant que chef de file, a continué à repousser les limites de la fusion musicale, créant un héritage musical unique.
Malgré ses nombreuses réalisations musicales, Subhash Dhunoohchand est resté humble et dévoué à son art. Il a toujours consacré du temps à l'enseignement du tabla, actuellement au Conservatoire à Rayonnement Régional en transmettant son savoir à la nouvelle génération de musiciens. Son influence s'étend bien au-delà des frontières de la musique, car il a également été un défenseur de la non-violence, de la diversité culturelle et de la compréhension interculturelle à travers la musique.
Anatholi Bulkin - guitare (Suède)
Anatholi Bulkin joue et compose en combinant des éléments de latin, de jazz et de blues dans sa musique. À 40 ans, le guitariste, compositeur, novateur, producteur polyvalent est un véritable magicien avec sa guitare. Anatholi a étudié le jazz au conservatoire de musique classique de Malmö, Suède et a été reconnu en tant que maître des arts dans la musique. Anatholi Bulkin a composé environ 400 œuvres. Ses compositions impliquent des techniques et des expériences avec des rythmes traditionnels (d'Afrique, du Cuba, du Brésil etc...). Il adore explorer et développer le langage rythmique et l’incorporer dans des idées originales, nouvelles et modernes en termes de mélodie et harmonie. Anatholi a étudié les percussions (congas, batá etc...) et rythmes traditionnels et modernes. Il a vécu avec différentes tribus en Afrique et les a enregistrées.
Sa virtuosité éblouissante et son instinct musical lui ont attiré les plus grands succès. Sa rencontre avec les musiciens réunionnais et indiens a enrichi ses horizons sonores déjà bien fournis. Il a enregistré et joué avec des musiciens des Etats-Unis, du Bangladesh, d'Afrique, du Danemark, de la Réunion, de la Suède, de la Finlande, de l’Inde, de Cuba, du Brésil, etc...
Dominique Skorny – piano
Dominique Skorny commence la musique et le piano par l’improvisation. Une solide formation classique au CNSM de Lyon puis au Mozarteum de Salzburg l'amène au jazz et aux instruments électroniques. Ses concerts à travers le monde (Europe, Asie, Afrique, Océanie) lui font découvrir des paysages culturels à chaque fois nouveaux. Il s'est produit lors de concerts, festivals, retransmissions tv, sous différentes formations classiques et contemporaines et notamment en soliste avec orchestre dans des concertos de Bach, Mozart, Beethoven, Schumann, Mendelssohn, Liszt, Saint-Saëns, Poulenc, Tan Dun...
C'est aussi un musicien sans frontières et inclassable qui aime lier le traditionnel au contemporain, les instruments anciens aux nouvelles technologies, la musique dite savante à l'expression des plus spontanées. Après avoir composé des cycles liant musique, théâtre, danse, natation synchronisée ou s’être aventuré sur les sentiers de la musique mixte en temps réel et du son à l’image, Dominique Skorny s’installe à La Réunion en 2019. Il y enseigne d’abord le piano au Petit Conservatoire de l’Est puis au CRR de La Réunion où il coordonne actuellement le département instruments polyphoniques tout en animant un atelier improvisation-création autour des claviers.
Mais l’histoire reliant Dominique à l’île intense est un long tissage sur plus d’une vingtaine d’années. Ses compositions « Ré-union » pour mezzo-soprano, ensemble de cuivres et orgue d’après le poème "Le Palmier" de Leconte de Lisle et "Canopée" pour orchestre symphonique ont été créées à la cathédrale de St-Denis. D. Skorny s’est produit à de nombreuses reprises sur le volcan, notamment lors de concerts avec le trompettiste Pierre Dutot, en soliste avec l’ensemble Polygone de Bordeaux ou en compagnie de la Chorale Villancico dirigée par Jacques Detan (au piano, au clavecin, à la basse continue ou à l’orgue). Plus récemment, le public réunionnais a pu entendre Dominique jouer en musique de chambre, à 2 pianos et à 4 mains, en quintette avec instruments à vents, avec l'Orchestre Régional de La Réunion ou dans le concerto pour 4 pianos de Bach. Apprenant le kozé péï, Dominique Skorny s’enrichit également grâce à la musique créole et indienne, avec le joueur de tablas Subhash.
Sangeet Mishra – sarangi (Inde)
Sangeet Mishra est le symbole du sarangi, aujourd’hui en Inde. Il est issu d’une lignée de remarquables musiciens, du Bénarès Gharana (l'école). Depuis son enfance il est doué pour le chant et a acquis une compétence de haut niveau dans le chant hindoustani sous la direction de Pandit Narayan Das Mishra. Ultérieurement, il reçut la formation et des conseils de son grand - père le Pandit Bhagwan Das Mishra - le maestro de Sarangi renommé mondial et son père le Pandit Santosh Kumar Mishra.
Sangeet a ajouté une nouvelle innovation et un style à son Sarangi en mélangeant une approche contemporaine à cet instrument traditionnel sans abandonner sa pureté. Il est un interprète polyvalent collaborant avec des musiciens de genres différents et des styles dans le monde entier et la création de la nouvelle langue musicale. Ses prestations sont le reflet dans ses accomplissements dans le domaine de la Musique Classique indienne. Musicien exceptionnel, il a déjà collaboré avec les plus grands musiciens indiens et de jazz. Dans un très court laps de temps de sa vie Sangeet a fait un effort de ranimer le style antique de cet instrument touchant d'âme, le Sarangi. Il a acquis le 'tantakri' et le style 'gayaki' de jouer Sarangi de son père et l'a pratiqué depuis son enfance. Sangeet Mishra excelle dans l’improvisation musicale tant par l’aspect mélodique soutenu que rythmique, selon les thèmes précis définis par le type de mode raga choisi ; et dans son jeu émouvant, faisant vibrer les « cent couleurs » de cet instrument sublime et exigeant qu’est le sarangi.

Tour Dates
THE INCARNATION TOUR in Reunion Island
November 2023
- 15 Novembre, DIPAVALI, Salle Lucet Langenier, St Pierre - Réunion
AU PROGRAMME :
❖ 19h30 : Concert Cosmic Sound - Jazz Fusion Indien
❖ 20h00 : Danse indienne
- 17 Novembre 18h00 à 21h00, LES NOCTURNES DU MADOI, avec Cosmic Sound, Maison Rouge St Louis
Soirées festives autour de l’exposition "Le Bestiaire du MADOI. Animaux fabuleux, symboliques, sacrés".
Chaque mois, le Musée des Arts Décoratifs de l’Océan Indien vous accueille pour une soirée artistique en lien avec l'exposition.
Pour ce mois de novembre, le MADOI résonne aux sonorités du groupe Cosmic Sound, pour une fusion Indo Jazz !!!
Soirée spéciale dans le cadre des festivités du Dipavali.
AU PROGRAMME :
❖ 18h00 : Visite guidée de l'exposition
❖ 19h00 : Apéro aux saveurs indiennes
❖ 20h00 : Concert du groupe Cosmic Sound
Tarif unique : 25€
Sur réservation uniquement : accueil.madoi@museesreunion.re / 0262 91 24 30
- 18 Novembre, DIPAVALI, Jardin de la Plage St Pierre - Réunion
Tour Dates 2019 in Reunion & Mauritius Island
- Vendredi 12 Avril à 18.00 Musée Stella Matutina St Leu
- Samedi 13 Avril à 20.00 Maison de l’Inde St Louis
- Dimanche 14 Avril à 20.00 Ashram l’étang St Louis
- Mardi 16 Avril à 18.00, La Plaine, Plateau Noir St Paul
- Mercredi 17 Avril à 18.00 Salle Moringue, Villèle
- Jeudi 18 Avril 18.00 Ecole Louise Payet, Bois Rouge
- Samedi 20 Avril à 18.00, Chez Mme Taman, La Saline
- Sunday 28th Avril 7 pm, Kenzi Bar, Ave Petite Marie, Flic en Flac, (Mauritius)

Musique Indienne / Indian Music
LA MUSIQUE INDIENNE
La musique classique de l’Inde du Nord est l’un des arts musicaux les plus élaboré au monde. Laissant une grande place à l’improvisation, la structure de cette musique est régie par un système de motifs mélodiques et rythmiques respectivement nommés raga et tala. Dans le cadre de ces structures, l’interprète se doit de créer un moment musical nouveau à chaque concert. Selon la tradition, le musicien n’a pas de programme prédéterminé, mais joue les raga-s que lui inspire le moment. Pourtant, le choix des raga-s ne se fait pas totalement au hasard : d’après une ancienne tradition philosophique de plusieurs centaines d’années, un raga-s peut être considéré comme approprié à un moment de la journée, à une saisons de l’année ou à un état d’âme particulier.
Les raga-s ne doivent pas être confondus avec le l’idée de « gamme » en Occident : ils se caractérisent par une structuration de hauteur des sons bien plus élaborées. Ainsi, l’ordre dans lequel les notes du raga sont introduites, la façon par laquelle le raga se dévoile et se déploie, sont de la plus grande importance. De même, les ornementations, les altérations d’une note et la structure mélodique jouent un rôle majeur. D’un point de vue historique, le concept de raga peut être rapproché de celui de mode utilisé par l’église chrétienne au début de l’aire médiévale.
Bien qu’il existe un système de notation, la tradition reste encore très orale et se transmet toujours de maître à élève. Dans une certaine mesure, les concerts de musique classique de l’Inde du Nord peuvent être appréciés de façon semblable aux improvisations de jazz : les musiciens doivent montrer leur connaissance de la tradition d’un raga (de même un musicien de jazz doit connaître les « grilles harmoniques»), et dans les deux traditions l’interprète gagne l’estime de son public par son aptitude à donner un nouvel éclairage aux airs familiers. Le but ultime de l’interprète est d’honorer l’intégrité du raga en l’interprétant de façon tout à fait personnelle.
Sarangi
Instrument de musique, à cordes frottées, répandu en Inde, Pakistan, Afghanistan, Népal. Il est formé d'une caisse de résonance en bois, d'une table d'harmonie en parchemin (peau de chèvre), d'un manche large et épais, sans touche ni frettes, monté de trois ou quatre cordes en boyau, et d'une trentaine de cordes sympathiques, (qui vibrent en résonance sans être jouées). Il existe différents types de sarangi.
Les cordes sont touchées avec les ongles de la main gauche, en un jeu de notes liées et en glissé.
Une partie des cordes est disposée sur le manche, elles peuvent être jouées, avec les doigts de la main gauche, une autre partie, est tendue dans l'instrument. On trouve des instruments populaires, ou anciens, sans table d'harmonie, et sans cordes sympathiques. Les nombreuses chevilles latérales disposées le long du manche sont tournées à l'aide d'une clef. Les cordes sont frottées avec un archet, et l'instrument se tient à la verticale, posé sur les genoux, ou contre les pieds, quand l'instrumentiste est assis en tailleur. Le nom de cet instrument est attesté au xie siècle.
Tabla
L’ensemble de percussions dit Tabla est composé d’un petit tambour aigu dit dayan et d’une timbalette basse, plus grosse, dite bayan. Le bayan, actionné par la main gauche joue les basses et les temps forts. Le dayan, actionné par la main droite joue les figures de division. Les peaux des dayan et bayan portent un centre noir appelé le shyahi. Ce centre fait de colle de riz et de limaille, leste les peaux et leur donne le son caractéristique. C’est en déplaçant ses doigts du centre vers la périphérie, que le joueur obtient la variété des coups. Les deux tambours sont accordés sur le drone. Le dayan en tout cas émet clairement cette note et ses harmoniques. Le joueur l’accorde à l’aide d’un petit marteau. L’accord du bayan est moins précis. C’est avec l’appui du poignet que le joueur règle la hauteur des notes basses. Il peut arriver ainsi à reproduire des lignes mélodiques.
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